Une belle nuit.
Une envie d'écrire mais pas d'inspiration. Un challenge reporté. Un mot. Fontaine. L'inspiration.
Il faisait nuit noire. Elle avait eu du mal à la trouver. Pourtant, cette fontaine était immense. En marbre blanc. L'eau jaillissant d'une statue de marbre, représentant un homme et une femme qui s’enlaçaient, tout en se fixant droit dans les yeux. Elle trouvait cette statue affreusement niaise. Mais ne pas la voir l'a m'était mal à l'aise. Elle la voyait tous les jours. Malgré elle, c'était devenue son point de repère. Voir cette statue lui indiquait que sa maison n'était plus très loin. Que sa longue marche depuis l'université prenait fin. Et la, non. Et elle ne rentrait même pas de l'université. Elle n'arrivait pas à dormir. L’idée de prendre l'air à la fontaine lui avait paru bonne. Mais cette noirceur et ce silence l’inquiétait. C'était pourtant une nuit tout ce qu’il y a de plus normal. Mais les nuits, elle les passe habituellement entre quatre murs, et bien au chaud. Elle regrettait d'être sortie de chez elle. Mais revenir sur ses pas serait du gâchis. Elle entendait le bruit de l'eau. Et puis profiter de cette place agréablement vide, alors qu'elle était habituellement blindée de monde, pourrait être agréable. Son pas se fit plus franc et plus rapide. Maintenant, face à la fontaine, elle distinguait mieux la statue, à la faible lueur des étoiles et de la lune. La jeune femme retint son souffle. Ainsi, à la lumière argentée de la lune, avec les reflets des étoiles dans l'eau, les clapotis, la statue était tout bonnement magnifique. Les deux amants devenaient réels. Leurs regards se faisaient plus intenses. La jeune femme pris le temps d'admirer avec des yeux neufs cette statue. L'amante avait de longs cheveux raides qui tombaient au-dessus des genoux, et portait une robe plus longue encore, qui tombait dans l'eau de la fontaine. L'amant portait une chemise et un pantalon souple, aux plis très travaillés. Il avait sa main droite dans les cheveux de son amante, pendant que la gauche lui touchait tendrement la joue. Ils arboraient un demi-sourire, figé. Ils paraissaient tout deux vivants. Leurs regards étaient intenses, et dénonçaient le baiser qui aurait pus suivre si les deux humains n'étaient pas figés dans le marbre. Leurs expressions montraient un bonheur...parfait. Leurs visages paraissaient...étaient épanouis.
Elle ne sait pas combien de temps elle resta la à les contempler. Elle ne se rendit compte de temps passé quand les premières lueurs de l'aube apparurent. Alors, elle se détourna et rentra chez elle. Sans un regard en arrière vers les deux amants. Voulant garder cette image d'eux dans son esprit.
Tous les matins et tous les soirs, les passants voyaient, depuis cette nuit-la, une jeune fille au visage impassible et à la démarche rapide, sourire et ralentir alors qu'elle passait devant la fontaine aux amants. Elle plongeait de temps en temps sa main dans l'eau fraîche, un demi-sourire sur le visage. Le même qu'arborait les deux amants. Et, après un dernier hochement de tête en direction de ces deux-la, elle repartait, le visage de nouveau impassible, dans une marche rapide, pressée de rentrer chez elle.
Il faisait nuit noire. Elle avait eu du mal à la trouver. Pourtant, cette fontaine était immense. En marbre blanc. L'eau jaillissant d'une statue de marbre, représentant un homme et une femme qui s’enlaçaient, tout en se fixant droit dans les yeux. Elle trouvait cette statue affreusement niaise. Mais ne pas la voir l'a m'était mal à l'aise. Elle la voyait tous les jours. Malgré elle, c'était devenue son point de repère. Voir cette statue lui indiquait que sa maison n'était plus très loin. Que sa longue marche depuis l'université prenait fin. Et la, non. Et elle ne rentrait même pas de l'université. Elle n'arrivait pas à dormir. L’idée de prendre l'air à la fontaine lui avait paru bonne. Mais cette noirceur et ce silence l’inquiétait. C'était pourtant une nuit tout ce qu’il y a de plus normal. Mais les nuits, elle les passe habituellement entre quatre murs, et bien au chaud. Elle regrettait d'être sortie de chez elle. Mais revenir sur ses pas serait du gâchis. Elle entendait le bruit de l'eau. Et puis profiter de cette place agréablement vide, alors qu'elle était habituellement blindée de monde, pourrait être agréable. Son pas se fit plus franc et plus rapide. Maintenant, face à la fontaine, elle distinguait mieux la statue, à la faible lueur des étoiles et de la lune. La jeune femme retint son souffle. Ainsi, à la lumière argentée de la lune, avec les reflets des étoiles dans l'eau, les clapotis, la statue était tout bonnement magnifique. Les deux amants devenaient réels. Leurs regards se faisaient plus intenses. La jeune femme pris le temps d'admirer avec des yeux neufs cette statue. L'amante avait de longs cheveux raides qui tombaient au-dessus des genoux, et portait une robe plus longue encore, qui tombait dans l'eau de la fontaine. L'amant portait une chemise et un pantalon souple, aux plis très travaillés. Il avait sa main droite dans les cheveux de son amante, pendant que la gauche lui touchait tendrement la joue. Ils arboraient un demi-sourire, figé. Ils paraissaient tout deux vivants. Leurs regards étaient intenses, et dénonçaient le baiser qui aurait pus suivre si les deux humains n'étaient pas figés dans le marbre. Leurs expressions montraient un bonheur...parfait. Leurs visages paraissaient...étaient épanouis.
Elle ne sait pas combien de temps elle resta la à les contempler. Elle ne se rendit compte de temps passé quand les premières lueurs de l'aube apparurent. Alors, elle se détourna et rentra chez elle. Sans un regard en arrière vers les deux amants. Voulant garder cette image d'eux dans son esprit.
Tous les matins et tous les soirs, les passants voyaient, depuis cette nuit-la, une jeune fille au visage impassible et à la démarche rapide, sourire et ralentir alors qu'elle passait devant la fontaine aux amants. Elle plongeait de temps en temps sa main dans l'eau fraîche, un demi-sourire sur le visage. Le même qu'arborait les deux amants. Et, après un dernier hochement de tête en direction de ces deux-la, elle repartait, le visage de nouveau impassible, dans une marche rapide, pressée de rentrer chez elle.

Ah merci mon mot :D
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé cet OS ! ça pourrait tellement être une histoire vraie.
Toujours aussi bien écris.
RépondreSupprimerJe vais finir par devenir fan.