Autour d'un café.
Les volutes de fumées s’échappent paresseusement de la tasse. Se dispersant autour d'elle. Touchant son visage dans une caresse. Les autres sont déjà la. Ils ne savent pas quoi faire. Ils attendent. Tous. Une tasse à la main. De ce même liquide amer et noir. Doucement, une larme glisse sur sa joue et tombe dans sa tasse. Elle baisse la tête. Comme si elle pouvait apercevoir cette larme dans ce liquide noirâtre. Une deuxième larme suit le même trajet. Puis vient le torrent. Les sanglots. Les épaules s'agitent. Toujours plus fort. Toujours plus nerveusement. Toujours plus douloureusement. Les autres restent la. A ne rien faire. Ils ont tous le nez baissés sur leurs tasses. Ils savent sans regarder. Ils savent car c'est la même chose pour eux. Un chœur de sanglots. Toujours plus longs. Toujours plus forts. Toujours plus nombreux. Une seule respiration. Toujours plus lente. Toujours plus profonde. Toujours plus saccadée.
Il était partis. Il n'était plus la. Cela faisait quelques heures. Seulement.
Puis cela ferras 3 ans.
Déjà.
Ils se retrouveront tous, toujours devant une tasse de café. Une seule larme seras versée. Une seule. Le deuil est passée. La peine reste. Mais pas les larmes. Pas les sanglots.
Alors, on se réchauffe le coeur.
Et si le coeur reste froid, les mains, elles, sont réchauffées. Par cette tasse de café.
Il était partis. Il n'était plus la. Cela faisait quelques heures. Seulement.
Puis cela ferras 3 ans.
Déjà.
Ils se retrouveront tous, toujours devant une tasse de café. Une seule larme seras versée. Une seule. Le deuil est passée. La peine reste. Mais pas les larmes. Pas les sanglots.
Alors, on se réchauffe le coeur.
Et si le coeur reste froid, les mains, elles, sont réchauffées. Par cette tasse de café.

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