Déja loin.
Une soudaine envie de vomir. Tu es trop loin. Beaucoup trop loin de moi. Je ne sais pas si tu ressens la même chose que moi. Mais pour l'instant, ce n'est pas ça qui me fait le plus mal. Le fait est que tu es trop loin. Je voudrais te garder prés de moi. Tout le temps. Et pour toujours. Mais il y a que tu es indépendante. Trop pour mon petit cœur que tu as pris au coin de ta paume sans même t'en apercevoir. Je marche à tes côtés. Je ris avec toi. Tu ris de moi. Et je te le rends bien. Tu me prends la main, sans raison particulière, sans savoir que mon coeur chavire. Et tu la lâches. Comme ça. J'essaie de te retenir, mais deja tu es trop loin. Beaucoup trop loin. A peine ma main retrouve le froid du vide, que je suffoque. Déjà en manque. Mais voila que tu te retourne. Tu me cherches du regard. Me voila soulagée. Je n'ai pas quitte ton esprit. Alors, tout va bien. Je ne te dis jamais non. Ou, le moins possible. Pour pas que tu te froisse. Pour que tu ne partes pas. Pas encore. J'aime le moment où tu te tourne vers moi. J'aime le moment où je sais que tu penses a la même chose que moi, et réciproquement. J'aime ces moments de partages, où je te sais prés de moi. Tout prés de moi. J'aime te savoir avec moi, prés de moi, autant physiquement que psychologiquement. Mais cela m'effraie. Être aussi dépendante. J'essaie de ne pas y penser. Mais voila déjà, la fin de la journée. Je restes le plus longtemps possible avec toi. Sans trop te coller, pour que tu ne me repousse pas. J'attends. Je te dévore des yeux. Je bois tes paroles. Je scelle ton sourire et ton rire dans ma mémoire. Je fais mes réserves. Pour quand tu ne seras plus la. Loin de moi. On s'éloigne ensemble. Puis, tu t'éloigne de moi. Un dernier au revoir. Un dernier toucher. Et te voila, déjà, qui part comme une flèche. De mon côté, je reste encore un peu. Je pars à mon tour. Et je me retourne. Je vois ton dos. Mais te voila dèjà loin. Je te regarde. Un manque qui m'enserre déjà le coeur. La nuit va être longue. Le matin, je ne te vois pas arriver. Je sais, et pourtant j'ai peur. Voila que mon imagination, perverse, se met à me passer le film habituel de tous les scénarios catastrophe, possible et inimaginable. Mais te voila. Juste la. Un sourire. Ou un seulement un hochement de tête. Un léger toucher. Je revis.
Chaque matin. Chaque jour. Et chaque soir, toujours la même chose.
Toujours la même envie : te le dire.
Toujours la même peur : te perdre.
Alors, toujours la même conclusion : je me tais.
Et chaque battements de cœur, me le rappelle, inexorablement.
Et ce manque.
Reste.
Avec moi.
Chaque matin. Chaque jour. Et chaque soir, toujours la même chose.
Toujours la même envie : te le dire.
Toujours la même peur : te perdre.
Alors, toujours la même conclusion : je me tais.
Et chaque battements de cœur, me le rappelle, inexorablement.
Et ce manque.
Reste.
Avec moi.

Poignant ça dit dont ! On pourrait même penser que c'est autobiographique ;)
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